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20 juin 2006

Opérations " Attila "

medium_huns_pt.2.jpg          En juillet 1974, l'armée turque envahissait l'île de Chypre, massacrait allégrement environ 10.000 chypriotes grecs, en chassait  200.000 autres et créait un Etat chypriote turc fantoche sur 38% du territoire de l'antique " île de l'amour " dédiée à la déesse Aphrodite. L'attaque surprise fut déclenchée le 20 juillet, le nom de code en était " opération Attila "; la ligne de démarquation séparant les deux parties de l'île porte toujours le doux nom de " ligne Attila ". D'aucuns y voient une référence à Attila Sav, premier commandant des forces d'occupation turques en 1974; on peut y voir aussi un hommage et une référence au célèbre Chan-Yu des Huns...

...car il est classiquement admis que les Huns appartenaient à la branche occidentale des Hioung-Nou, peuplade turque nomade de Haute-Asie qu'ils quittèrent vers 375 pour déferler en hordes successives de plus en plus vers l'ouest pour arriver sur les rives du Rhin au milieu de Ve siècle sous le commandement de la " Majesté Fils du Ciel " Attila. En avril 451, la horde et ses alliés ( quelques peuplades germaniques - Skires, Gépides, Hérules, Vandales, Ostrogoths - en quelque sorte les collabos de l'époque! ) franchissent le Rhin: une masse de plus de 200.000 personnes dont un bon quart de guerriers. La ville de Metz est rasée et ses habitants exterminés le 7 avril. Le raid dévastateur contourne Paris, s'oriente vers Orléans pour repartir vers le Rhin sous la menace de l'armée gallo- romaine. En juin 451, Attila ne peut plus éviter l'affrontement, il aura lieu tout au long de la journée du 20 juin, en Champagne, symboliquement au moment du solstice d'été!

     La bataille des Champs Catalauniques sera titanesque, l' historien Jordanès décrira un " combat atroce, multiple, monstrueux et acharné "; on parlera des " ruisseaux de sang inondant la plaine ", il sera avance le chiffre global de 165.000 morts. Les Légions du Patrice romain Aetius, épaulées par les Wisigoths, les Burgondes et les Francs repoussèrent les charges hunniques et contraignirent Attila à se réfugier dans le cercle fortifié des chariots de la horde. Les envahisseurs repassèrent le Rhin et ne se remirent pas des pertes subies: après une dernière razzia meurtrière en Italie, Attila meurt en 452, petitement, dans son lit, d'avoir trop bu et trop mangé pendant son ultime nuit de noces! Ce qui restait de sa horde fut anéanti en Pannonie l'année suivante; quelques familles errèrent un temps encore en Ukraine et en Roumanie mais on ne parlerait plus des Huns que dans les veillées puis dans les livres d'Histoire.

      Les Champs Catalauniques sont restés dans les mémoires comme le symbole de la Résistance victorieuse des Peuples d'Occident, alliés pour repousser l'envahisseur asiatique qui reviendra pourtant: les Mongols d'abord, puis les Turcs à nouveau. Les Turcs surtout, si intéressés par l'Europe qu'ils en occupèrent cruellement une bonne partie durant quatre siècles, qui en furent chassés à nouveau de vive force et qui prétendent aujourd'hui y revenir et s'y intégrer: de façon tout à fait différente certes, presque amicalement, par le jeux des négociations et des traités. Ce serait oublier un peu vite ce qu'un proverbe massaï illustre parfaitement: " La pluie n'efface pas les rayures du zèbre! "; par chez nous, on disait: " la caque sent toujours le hareng! "                              Yves Darchicourt

19 juin 2006

La marche du rhum

                                                medium_cu_dp.3.gif   Lors de la manifestation parisienne anti-CPE de mars dernier, un syndicaliste de Sud-PTT avait fait la Une des médias comme victime présumée d'inadmissibles violences policières ( les faits sont en cours d'instruction.) Mais très peu de ces mêmes médias ont révélé que le camarade syndiqué était aussi ivre mort, avec un taux de 2,79g d'alccol dans le sang!

          Gràce à France-Soir* et à Rivarol**, on croit savoir que, lors des défilés protestataires, la CGT avait organisé des ventes sauvages de rafraîchissements, proposant notemment un célèbre cocktail cubain - le Mojito - à 2€ le gobelet. Le nectar castriste est fort désaltérant paraît-il mais ses effets sont dévastateurs ( rhum, sucre, citron vert, feuille de menthe et eau gazeuse ); d'autant plus si on a la main lourde sur le rhum cubain que, d'après un militant-serveur " aux joues empourprées " la centrale syndicale communiste se procure jusqu'à plus soif gràce " à un partenariat avec une rhumerie de La Havane " Du commerce équitable en quelque sorte! 

          Et puis cela fait rentrer un peu d'argent dans les caisses, même si ce genre de procédé multiplie les risques d'affrontements en tous genres du fait de marcheurs, fortement imbibés, sinuant voire titubant dans le cortège; car il est vrai que les dinosaures du syndicalisme " issu de la Résistance " sont en perte de vitesse et en chute libre d'adhérents, donc de cotisations. Le taux de syndicalisation en France n'atteint plus que 8% des salariés ( 5% dans le privé ), ce qui pose d'ailleurs la question de la représentativité des syndicats officiels: peut-être serait-il temps de briser le monopole de " la bande des cinq " et d'autoriser la libre création de syndicats qui seraient attractifs sans avoir à donner dans le style " bootleggers ".  En attendant, les militants du " grand soir " doivent se sentir de plus en plus seuls, peut-être est-ce pour cela que certains d'entre-eux boivent pour oublier! Et puis, il faut bien aider un peu les camarades cubains!                                   MPD

* "Quand la lutte sociale passe par la route du rhum " France-Soir 05/04/06  ** " Debout les forçats de la soif! " Rivarol n°2759

08 juin 2006

Pas bons les petits blancs

     L'intérêt des réactions dites " à chaud " dans les médias est que bien souvent le personnage interrogé révèle sa personnalité profonde. Ce fut le cas lundi dernier avec Jean-Luc Mélanchon donnant son avis sur les diverses déclarations faites par Ségolène Royal.

     Le visage encore plus ingrat qu'à l'habitude, ébouriffé d'indignation, le sénateur socialiste de l'Essone éructe contre Mme Royal qui, selon lui, persévère dans l'innomable: critiquant les " 35 heures " de la dame Aubry après avoir proposé " l'encadrement militaire des primo-délinquants ". Crispé de haine, pire encore que s'il parlait de Marine LE PEN, il en vient à son argument suprême:  Ségolène Royal tient un discours en direction des " petit blancs ". Tout est dit, pour Mélanchon le comble du méprisable est de faire partie du ramassis des parias, les " de souche moyens " que l'on soupçonne fort de constituer les gros bataillons du Front National; opinion largement partagée dans la gauche caviar dont Jospin sétait fait l'écho en vitupérant la " populace du FN." Comme tous ses semblables, cet arrogant haineux ne daigne s'intéresser aux petites gens que s'ils votent pour lui, se fichant pas mal de leurs difficultés à vivre ou parfois à survivre là où il ne met les pieds, dûment protégé, qu'en période électorale.

     Le petit peuple de France se souviendra de tout cela en temps voulu en renvoyant cette caste de prétentieux dans ses foyers; en attendant, les " petits blancs " vous "emmiellent " d'importance M.Mélanchon!            MPD

***: dessin de KONK

16:19 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front national